
Les Halles
En 1503, Marc de Plaine, baron de Courcelotte, dans ses « aveux » à sa suzeraine Jeanne de Kochberg, comtesse d'Arc-en-Barrois reconnaît qu'une imposante halle est implantée sur la place du village. Sous celle-ci, se tiennent, dès cette époque :- un marché hebdomadaire très actif, surtout pour le « bled » (blé) et le vin.
- deux fois par an, d'importantes foires : l'une en hiver, la « foire froide » de la Saint-André, le 4 février ; l'autre en fin d'été, la « foire chaude » de la Saint Aimé, le 13 septembre.
Soumises à l'autorisation royale qui limite la concurrence et l'anarchie, elles se déroulent sous la surveillance des agents seigneuriaux.
Obligatoirement chômées, ces manifestations attirent une foule considérable, intéressée par le négoce des bestiaux et les prestations artisanales. Lieux de rendez-vous réguliers, c'est l'occasion de renouveler les baux et de discuter des fermages.
Château, foires et marché ont disparu au 19e siècle à Courcelles.
La chapelle

Fontaine et lavoir

En 1868, une partie des tilleuls proches de la chapelle est abattue afin de permettre la construction d'un abreuvoir pour les animaux et d'un lavoir couvert pour les « laveuses » du village. Ces femmes, souvent lourdement chargées, seront ainsi soulagées dans leur tâche, en leur évitant de descendre jusqu'à la rivière l'Aujon, surtout en hiver.
Actuellement, chaque maison est alimentée en eau ; la fontaine, l'abreuvoir et le lavoir ne sont plus utilisés. Ce dernier abrite l'atelier de distillation.


